Avatar : The Way of Water : une aventure d’action de 3h
En 2009, au milieu de l’excitation suscitée par la technologie 3D nouvelle et innovante dans le cinéma, le réalisateur du Titanic James Cameron a sorti Avatar, un fantasme de science-fiction qui allait devenir le plus film le plus rentable de tous les temps, un record qui reste inégalé. Treize ans plus tard, Cameron est de retour avec une suite tardive de ce film dans Avatar : The Way of Water.
Distribué par 20th Century Studios, une filiale de la société Disney, et coproduit par Cameron aux côtés du producteur juif Jon Landau, le film est écrit par Cameron en collaboration avec le duo de scénaristes américains mariés Rick Jaffa et Amanda Silver, Silver est la petite-fille du feu le légendaire scénariste juif hollywoodien Sidney Buchman.
L’action se déroule plus d’une décennie après les événements du premier film. Jake Sully (Sam Worthington), un ancien humain, est désormais un membre à part entière de l’espèce Na’vi grâce au programme Avatar. Jake et Neytiri (Zoe Saldana) sont mariés depuis un certain temps et ont eux-mêmes 3 enfants et une fille adoptive (jouée par Sigourney Weaver), qui est née d’un avatar aujourd’hui décédé et d’un père humain inconnu. La vie idyllique de la famille sur la planète Pandora est brisée lorsqu’un vieil ennemi revient pour se venger.
Pas qu’une simple science-fiction
Alors que Jake, Neytiri et leur progéniture luttent contre leur propre culpabilité d’avoir mis leur tribu en danger, la famille se retrouve à fuir sa demeure forestière. Débarquant enfin sur un groupe d’îles peuplées par les Metkayina, un clan océanique Na’vi, les Sully sont invités à rester tant qu’ils acceptent de gagner leur vie. Alors que Jake et Neytiri s’habituent à leur nouvel environnement, les enfants Sully ont du mal à accepter leur nouvelle vie.
Voici la bande-annonce de ce film :
Personne ne pourra jamais accuser James Cameron de faire quoi que ce soit à moitié. Ici, il a une fois de plus livré une aventure d’action de science-fiction de 3 heures à une échelle grandiose. Se concentrant sur son message pro-environnementaliste original du premier film, le créateur des films Terminator livre une suite indéniablement bien intentionnée, bien qu’un peu répétitive.
Un film engagé
Bien qu’il y ait certainement de grandes performances, possibles via un rendu de capture de mouvement impressionnant, il est impossible d’ignorer le fait que le scénario du film semble plus qu’un peu baggy au milieu. Et bien que nous nous soyons tous émerveillés collectivement de l’utilisation ingénieuse de la 3D dans le premier film, cette technologie semble déjà un peu dépassée et loin d’être aussi excitante qu’elle l’était autrefois.
Avatar: The Way of Water fait exactement ce qu’on attend de lui, même s’il ne parvient finalement pas à faire passer le récit au-delà des tropes évidents « les gentils contre les méchants stéréotypés ». Dans l’ensemble, c’était une montre agréable, mais à 3 heures de fonctionnement, préparez-vous à la possibilité de faire plusieurs pauses tout au long.