Death of a Ladies Man : le professeur de Lothario voit son monde commencer à s’effondrer
L’acteur irlandais acclamé Gabriel Byrne (The Usual Suspects, Miller’s Crossing, In Treatment) joue dans cette comédie dramatique fantaisiste du scénariste et réalisateur canadien Matt Bissonnette (Looking for Leonard).
Inspiré de l’œuvre de Leonard Cohen et rythmé par certaines de ses chansons les plus emblématiques, Death of a Ladies’ Man met également en vedette Brian Gleeson (Phantom Thread, Frank of Ireland), Jessica Paré (Mad Men, Brooklyn) et Antoine Olivier Pilon (Maman). Lothario vieillissant et homme à femmes tout autour Samuel O’Shea (Byrne) passe une très mauvaise journée.
Une histoire originale
En plus d’attraper sa deuxième épouse beaucoup plus jeune au lit avec un autre homme, le professeur de poésie se rend également compte que ses charmes semblent être perdus sur les jeunes femmes qui lapent habituellement son acte pseudo-intellectuel excentrique et chaotique auparavant irrésistible. Se présentant à la gueule de bois en classe devant ses étudiants de la génération Z pour la plupart peu impressionnés, le professeur s’est également mis à halluciner.
Voici une vidéo en anglais montrant la bande-annonce de ce film :
Des conversations nocturnes avec son père décédé (joué par Gleeson) à la réinvention du match de hockey de son fils gay nouvellement sorti comme un ballet complexe, Sam a l’impression que son monde s’effondre lentement. Conseillé de voir un médecin, le professeur est finalement diagnostiqué avec une tumeur au cerveau de stade 4. L’hilarité s’ensuit lorsque Samuel décide de se rendre dans son Irlande natale où certaines vérités sont révélées.
Une comédie dramatique
Faisant bon usage de certaines des meilleures chansons du répertoire de Cohen, Bissonnette livre une comédie dramatique légèrement inégale, mais indéniablement engageante, qui s’égare vers l’acte final.
Alors que le film fonctionne comme un vaisseau pour la fascination continue du réalisateur pour l’emblématique auteur-compositeur-interprète juif canadien, son premier long métrage Looking for Leonard a également été inspiré par le travail de Cohen, on a le sentiment que Death of a Ladies Man ne parvient pas à tout accomplir, il s’est mis à adopter de nouvelles méthodes.
En fin de compte, nous nous retrouvons avec un film qui fait de son mieux pour entasser autant de thèmes que possible dans sa durée d’une heure et 40 minutes sans rien fournir d’extraordinaire.
Pourtant, Byrne et al donnent de superbes performances tout au long, tandis que les chansons emblématiques de Cohen sont toujours une distraction de bienvenue dans n’importe quel cadre. Ce film raconte une histoire intéressante et le réalisateur a bien fait d’utiliser ces chansons. C’est une première dans une telle production.